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Webmarketing, Enjeux & Perspective

Article écrit par Mécha.

 

L’évolution des technologies et des usages : Du web au Web 2.0

 

Le Web ou « Web 1.0 » est apparu au cours des années 1996-1997, il s’est caractérise par l'émergence d'un nombre important de pages statiques au contenu codé en langage HTML.

L’univers du web 1.0 se caractérisait par le fait que la majorité des sites internet étaient non-intéractifs et ne disposent que de peu d'informations et de manière statiques.

Cette forme du web, que nous pouvons qualifier de précaire, est encore utilisée jusqu’à nos jours sur des sites à développement rudimentaires.

 

A partir des années 2000, le web évolue vers le «Web 1.5 », en devenant plus dynamique et en permettant aux utilisateurs de consulter des sites avec plusieurs pages et des milliers d’informations ; ceci grâce à l’association de du langage de programmation PHP et des bases de données Mysql.

 

Quelques années plus tard, le web subira une nouvelle évolution, lorsque Dale Dougerthy, co-fondateur de O’reilly Media, évoque pour la première fois concept de « Web 2.0 », lors de l'organisation en août 2004 d'une conférence traitant du Web.

Ce concept désignait donc, l’avènement de sites internet et d’applications autour d’un Web interactif et participatif.

 

D’où vient le terme de Web 2.0 ? Le terme « web 2.0 », proposait dans le cadre de la conférence Web de 2004, a rendu compte de la mutation tendancielle du web en « plateforme de données partagées via le développement d’applications qui viennent architecturer les réseaux sociaux issus de la contribution essentielle des usagers à la création des contenus et des formats de publication », tels que les blogs, les wikis et les forums.

Webmarketing, Enjeux & Perspective

Quelles sont les particularités du Web 2.0 ? Elles résident dans trois aspects fondamentaux et complémentaires :

1/ Le rôle contributif des usagers : Dans cette dimension, les internautes s’approprient des nouveaux outils appartenant à l’univers « open source » pour publier des contenus numériques à travers les blogs et les wikis, partager des photos, des films ou des vidéos et d’autres applications diverses.

  • Tel l’exemple d’un blog, qui est un site web composé de notes ou de billets (posts en anglais) classés selon leur date de publication. Son succès vient d’une grande facilité de publication, d’une grande liberté éditoriale et de la capacité d'interaction en temps réel avec le lectorat.
  • Ou encore celui du wiki, mot venant du redoublement hawaiien « wiki wiki » signifiant rapide ; et qui est un système de gestion de contenu de site web qui rend les pages Web réalisables et modifiables par les visiteurs successifs autorisés. L’exemple le plus connu est l'encyclopédie collective Wikipédia créée en 2001, basée sur le principe qu'une entrée puisse être ajoutée par n'importe quel utilisateur du web et modifiée par un autre.

2/ L’usager devient co-développeur : Un des points importants du web 2.0 est le fait que les actions des utilisateurs ajoutent de la valeur.

  • Publier, partager, commenter l'information selon des standards simples avec des interfaces préétablies permet aux acteurs et aux utilisateurs en bout de chaîne, contributeurs et clients finaux, de se faire connaître et de faire valoir leur point de vue. Ainsi, face aux innovations technologiques, l'usager devient aussi co-développeur.
  • Un exemple qui incarne cette particularité est eBay, site d'enchères en ligne où les vendeurs sont notés selon le degré de qualité et de rapidité du produit vendu et livré, est le modèle de l'activité collective de ses utilisateurs, fonctionnant selon une logique de réputation.

3/Le Web 2.0 nécessite des architectures participatives : « Les aspects les plus intéressants du web 2.0 sont ces nouveaux outils qui explorent le continuum entre le personnel et le social ainsi que ces outils qui sont dotés d’une certaine modularité permettant une remarquable remixabilité collaborative, processus par lequel les informations et les médias que nous avons construits et partagés peuvent être recombinés et créer de nouvelles formes, concepts, idées, mashups et services

Source : Laurence Allard, Revue MediaMorphoses n°21, septembre 2007, INA. www.ladocumentationfrancaise.fr.

Google Maps et Yahoo Maps sont des exemples de site web qui, par leurs architectures participatives, intègrent des applications composites telles que les mashups, signifiant en anglais « purée » ou « compote », qui combinent du contenu provenant de plusieurs applications plus ou moins hétérogènes ; et dont le principe est d'agréger du contenu provenant d'autres sites, afin de créer un nouveau site .

Du web 2.0 au Web 3.0

Un léger passage sur l’encyclopédie libre Wikipédia, nous permettra d’appréhender la définition du Web 3.0 proposé comme étant :

« L'expression utilisée en futurologie à court terme pour désigner l'internet qui suit le web 2.0 et constitue l'étape à venir du développement du World Wide Web. Son contenu réel n'est pas défini de manière consensuelle, chacun l'utilisant pour désigner sa propre vision du futur d'internet. » Ainsi, l’auteur de cet article rajoute que : « le web 3.0, n'est pas vraiment défini et que l'expression est employée par tous les spécialistes pour expliquer ce que sera selon eux la prochaine étape de développement du web ».

Deux thèses dominantes sont de considérer le web 3.0 comme l'Internet des objets, qui émerge depuis 2008. Une autre thèse dominante est d'en faire le web sémantique.

Certains futurologues vont même jusqu'à définir le web 4.0 en concordance avec leur définition du web 3.0. Toutefois, les numéros au-delà de 3 sont pris avec peu de sérieux.

 

Le web sémantique

L'expression web sémantique a été inventée par Tim Berners-Lee, l'inventeur du World Wide Web et directeur du World Wide Web Consortium (W3C), qui supervise le développement des technologies communes du Web sémantique.

Il définit le Web sémantique comme étant un web de données qui peuvent être traitées directement et indirectement par des machines pour aider leurs utilisateurs à créer de nouvelles connaissances.

 

Après l’apparition de l’expression « Web 2.0 », toute une nomenclature est apparue pour décrire le présent, le passé et le futur du Web.

Les usages présentés ci-après ne sont pas forcément les seuls, d’autant plus que certains numéros, sont très rares à être utilisés, tel que le Web 2.1.

Webmarketing, Enjeux & Perspective
Tag(s) : #Webmarketing, Digital Strategy
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